Votre bêta-lecteur préféré


Mais qui se cache derrière le Manuscrit Orphelin ?

Petits curieux… 🙂

Pour ceux que ces informations intéressent, installez-vous tranquillement au coin du feu. Fermez les yeux. Et écoutez le bavard impénitent.

Sommaire


Mais qui est votre bêta-lecteur préféré ?


Un auteur…

Lucas de mon petit nom. Né en France métropolitaine en 1988, je suis tombé dans la marmite de l’écriture à l’âge de 7 ans. Vous vous en doutez, je ne produisais pas de chef-d’œuvre à l’époque.

Ce n’est qu’un petit peu après le milieu de ma vingtaine que je me suis mis à écrire plus sérieusement. Et c’est ainsi que j’ai commencé à bêta-lire en 2016, année où j’ai découvert les bienfaits de la bêta-lecture pour améliorer mes propres textes. J’ai pour l’heure publié deux romans en autoédition, et je travaille aux corrections de mes nombreux autres manuscrits dès que j’ai un peu de temps.

Que ce soit via mes propres écrits ou via la bêta-lecture, j’ai développé une connaissance technique et une expérience concrète des méthodes d’écriture. J’ai de plus complété le tout par les cours universitaires de creative writing de Brandon Sanderson, disponibles sur sa chaîne YouTube. J’aime également lire des ouvrages théoriques sur la dramaturgie et sur l’écriture de manière générale.

… mais aussi et surtout un bêta-lecteur

Toutes ces années passées à bêta-lire les textes des autres m’ont formé à restituer aux auteurs et autrices des analyses bienveillantes de leur texte. En effet, ayant moi-même reçu toutes sortes de retours sur mes propres œuvres, je sais à quel point il est parfois difficile d’encaisser certaines remarques, aussi fondées soient-elles.

J’ai eu la chance de bêta-lire de nombreux auteurs et autrices depuis 2016. Parfois de simples extraits de 2500 mots, des nouvelles plus dodues, mais aussi des synopsis détaillés. J’ai également bêta-lu des romans entiers, dont le plus épais faisait la coquette somme de 225 000 mots. Pour vous donner un ordre d’idée, selon la mise en page et le format, cela fait entre 720 et 950 pages. Même pas peur ! 😉

J’aime le contact avec les auteurs et autrices. J’apprécie aussi beaucoup de transmettre mes connaissances sur l’écriture. Et j’aime encore plus quand les auteurs que je bêta-lis s’emparent de mes remarques, les déforment dans tous les sens, et se les approprient pour parvenir à leurs propres solutions.

Le plus gratifiant de tout, c’est lorsqu’un auteur que j’ai aidé (parfois juste un petit peu, parfois davantage) trouve une maison d’édition et publie le texte que j’ai bêta-lu.


Comment est-ce que je bêta-lis ?


Dans mes bêta-lectures, j’attache une grande importance au fond du roman.

  • Quelles sont les thématiques que l’auteur souhaite aborder ?
  • Quelles sont ses intentions avec cette histoire ?
  • Quel est le message véhiculé par le récit, s’il y en a un ? Est-ce que vous souhaitez un page turner ? Un roman philosophique ? Un roman pédagogique ? Une critique sociale ?

Pour toutes ces raisons, j’aime bien discuter avec l’auteur avant de débuter ma lecture afin de prendre en considération tous ces éléments dans mes retours.

Outre la cohérence de l’intrigue, je m’intéresse aux techniques de dramaturgie.

  • Comment vos personnages sont-ils construits ?
  • De quelle manière interagissent-ils les uns avec les autres ?
  • Comment votre intrigue est-elle structurée ?
  • Quels sont les mécanismes de la tension narrative dans votre histoire ?
  • Est-ce qu’ils fonctionnent bien ?

J’examine également la mise en œuvre des techniques narratives :

Pour quelles raisons ? Tout simplement parce que si une histoire fonctionne mal, c’est bien souvent parce qu’un ou plusieurs de ces aspects techniques, parfois employés de manière maladroite, porte préjudice à l’efficacité globale de l’histoire. Ou alors, ce peut-être aussi une accumulation de choix narratifs qui à un moment donné rend l’histoire plus difficile à suivre pour un lecteur.

Enfin, je livre mes impressions de lecture.

  • Est-ce que vos personnages me font vibrer ?
  • Quelles émotions suscitent-ils chez moi ?
  • Leur évolution me paraît-elle cohérente ?
  • Est-ce que votre roman me fait réfléchir ?
  • Ou au contraire, est-ce que je suis happé dans l’histoire au point d’en oublier le reste ?

À noter : je suis un bêta-lecteur très bavard, pointilleux et j’aime entrer dans les détails. Vous vous en êtes probablement rendu compte en parcourant ce site. 🙂


Quels genres d’ouvrage votre bêta-lecteur préféré aime-t-il lire ?


Comme tout bêta-lecteur, j’ai mes préférences.

J’aime les récits psychologiques où l’auteur me plonge dans la psyché complexe de ses personnages. Je lis également des polars. Les romans qui traitent de questions sociales et sociétales, parfois de manière engagée, suscitent toujours chez moi une grande curiosité. Je suis aussi particulièrement friand des littératures dites de l’imaginaire, à savoir : Science-Fiction, Fantasy, Fantastique et toutes les ramifications de genre littéraire. Je me suis également mis à la romance ces dernières années, et j’en apprends peu à peu les codes.

J’ai bêta-lu des romans jeunesses (9-12 ans), des romans dits « Young Adult » – pour adolescents – et des histoires pour adultes.


Pourquoi « Au Manuscrit Orphelin » ?


Le manuscrit est la première étape de vie d’un récit de fiction. C’est l’endroit où il naît et prend forme peu à peu. C’est aussi le lieu de toutes les évolutions. Coupures abruptes. Réécritures conséquentes. Modifications en série. La vocation du manuscrit est de souffrir, d’être ciselé et… d’être amélioré. Quoi de plus adéquat pour un site de bêta-lecture !

La figure de l’orphelin est un trope très utilisé en fiction, des classiques aux littératures dites de l’imaginaire (Science-Fiction, Fantasy, Fantastique). Pensez à Oliver Twist, Tom Sawyer, Heidi ou encore Harry Potter. C’est aussi un trope que j’aime bien en tant que lecteur. Or, un bêta-lecteur est avant tout un lecteur !

Et puis, quand on y songe un peu plus longuement, l’objectif du manuscrit est d’évoluer jusqu’à prendre sa forme la plus aboutie possible, et trouver sa place dans les foyers de ses lecteurs. Que ce soit dans des liseuses (séries numériques, e-books, et ainsi de suite) ou sous la forme d’un roman avec des pages que l’on peut tourner.

Par la bêta-lecture, le Manuscrit Orphelin vous aide donc à améliorer votre histoire, pour que celle-ci puisse un jour, peut-être, trouver sa famille, son public.