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Retravailler un roman : l’étape que les auteurs sérieux ne sautent jamais

Retravailler un roman est un processus long, complexe et non linéaire. En effet, pour que son histoire fonctionne, un auteur a besoin de tester à plusieurs reprises son récit. Et pour ce faire, il a besoin de bêta-lecteurs aguerris qui savent lui faire remonter les points forts de son manuscrit et ce qui fonctionne moins bien. Sans bêta-lecture, un auteur ne pourra jamais pousser son roman aussi loin qu’il le désirerait.

L'avatar du bêta-lecteur du Manuscrit Orphelin discute avec un auteur pour l'aider à progresser en écriture

Pourquoi retravailler un roman demande du temps et de la méthode


Parmi les mythes et légendes sur l’écriture d’un roman, l’une d’elles a la peau dure. Le génie d’un écrivain se reconnaît dès la première ligne de son premier texte. C’est comme si on prêtait aux auteurs un pouvoir magique qui leur conférait la capacité d’écrire leur roman d’une seule traite. Et une fois cela fait, il ne leur resterait plus qu’à effectuer de menues retouches et revoir l’orthographe de leur manuscrit.

Heureusement, l’écriture d’un roman peut être réalisée par des personnes dénuées de génie (et tant mieux). Cela dit, terminer la rédaction, puis les correction d’une œuvre de fiction demande beaucoup de temps et de pugnacité.

Très souvent, les manuscrits (et donc les auteurs) passent par plusieurs phases de correction plus ou moins longues. Et bien souvent, entre chacune de ces phases, il est nécessaire de passer le manuscrit en bêta-lecture pour le tester.


La bêta-lecture : l’outil le plus efficace pour retravailler son roman


Pourquoi la bêta-lecture est-elle une étape incontournable dans le travail d’un roman ? Tout simplement parce que la bêta-lecture donne à un auteur la possibilité de tester son texte auprès d’une personne avertie.

La bêta-lecture permet ainsi à un auteur de comprendre d’une version à l’autre ce qu’il a réussi et ce qui manque encore à son texte.

Grâce à la bêta-lecture, un auteur améliore petit à petit son texte. Mais en plus, la bêta-lecture lui permet de tester sa maîtrise des techniques narratives, d’essayer de nouvelles choses et de progresser petit à petit.


Des exemples concrets d’auteurs qui ont retravaillé leur roman grâce à la bêta-lecture


Même des auteurs acclamés et aguerris utilisent la bêta-lecture comme outil pour améliorer leurs textes. J’ai ainsi été impressionné par la liste de bêta-lecteurs mentionnés dans les remerciements d’un roman de Brandon Sanderson (Rythm of war pour ceux que cela intéresse). Il y avait à la louche environ 40 bêta-lecteurs. Sans parler des gamma-lecteurs (ceux qui passent après que l’auteur ait retravaillé son roman). Pourtant, cet auteur a publié au bas mot environ 30 romans.

J’ai également en tête une amie autrice qui a publié une trilogie pour adolescents. Elle m’a décrit ses progrès en la matière. Le premier tome de sa trilogie en était à la v9 lorsqu’il a séduit son éditrice. Le troisième tome est parvenu quant à lui à son éditrice à la v5. Soit, une marge de progression impressionnante.

Quel était a été son outil principal pour améliorer ainsi ses écrits ? La bêta-lecture. Encore et toujours.


Conclusion


La bêta-lecture est l’un des outils les plus efficaces que je connaisse pour progresser en écriture et améliorer un manuscrit. Il s’agit d’ailleurs de l’outil dont je me sers le plus pour retravailler un roman.

De plus, la bêta-lecture est une arme incontournable quand on veut travailler avec une maison d’édition ou s’autoéditer.

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